La communication financière, et notamment le programme de relations presse qui l’accompagne, revêt plus que jamais une dimension stratégique et juridique, compte tenu notamment des obligations légales très strictes qui régissent les droits et les devoirs d’une société cotée
L’importance des relations médias
Vécues comme une contrainte par la majorité des entreprises il y a encore quelques années, les relations presse occupent désormais le devant de la scène et nécessitent de s’appuyer sur des compétences professionnelles. Développement sans précédent des marchés financiers, importance accrue des actionnaires dans les prises de décisions stratégiques de l’entreprise, mais aussi effondrement des titres suite à des annonces en nombre de « profit warning » pas assez préparées d’un point de vue communication,… sont autant de raisons fondamentales qui ont convaincu nombre de sociétés cotées de la nécessité d’une communication régulière et préventive auprès des journalistes.
En effet, les relations presse constituent un levier privilégié pour établir et entretenir dans la durée une relation de confiance avec les différents “publics cibles de l’entreprise, parmi lesquels les actionnaires, les investisseurs et les analystes financiers. Le traitement de l’information par un journaliste, expert d’un secteur ou d’un marché, tenu de respecter une charte extrêmement précise (la déclaration des devoirs et des droits des journalistes), confère à cette même information une caution et une crédibilité sans pareil. De plus, les relations presse permettent, au-delà des investisseurs et des analystes, de s’adresser à l’ensemble des « stakeholders » de l’entreprise (employés, clients, fournisseurs, etc.). Dans le cas d’une introduction en bourse, l’enjeu est encore plus important.
Dans ce contexte, il est essentiel pour les entreprises d’être accompagné dans leurs relations avec les professionnels des marchés financiers, les journalistes et les actionnaires, de sorte à pouvoir en structurer leur discours de façon claire, où chaque mot utilisé l’est à bon escient.